.: Cauchemar :.
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Secret, mystère, angoisse… Une peur règne en chacun de nous… Et cette peur semble beaucoup nous aimer.
 
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 Sherazade

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Sherazade

Sherazade


Nombre de messages : 2
Age : 35
Date d'inscription : 27/12/2007

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MessageSujet: Sherazade   Sherazade Icon_minitimeJeu 27 Déc - 16:39

Nom: Personne ne le connait (permission de l'admin)

Prénom: Sherazade

Surnom: Maîtresse Sherazade? lol (non, sérieusement, un surnom ? Vous avez déjà donné un surnom à un loup garou ?

Âge: 24 ans en apparences...

Race: Loup Garou

Rang: Maquerelle, prostituée à l'auberge fantôme. Elle oeuvre également comme tueuse à gage lorsqu'elle peut en tirer profit...

Nature: Mauvaise: elle répugne les vampires, les humains ne sont à ses yeux que des proies excessivement faciles pour assouvir le moindre de ses désirs et les loups-garous sont sa famille... et les traitres n'ont pas leurs place parmi eux.

Sexe: Tout ce qu'il y a de plus féminin...

Signe particulier: Même sous forme humaine, ses canines sont plus longue que la moyenne et ses ongle ressemble plutôt à des griffes. Lorsque ses émotions prennent le dessus, les iris de ses yeux prennent une teinte dorée au lieu de noisette.

Physique: Un charme envoûtant, d'une douceur exquise… quel est ce sentiment, cette impulsion si forte qui s’empare de votre corps, de votre âme, qui se loge au plus profond de votre être sans y avoir été invité ? Cette tentation porte le nom de Sherazade. Tout aussi gracieuse que dangereuse, sa beauté n’a d’égal que son instinct meurtrier et son désir charnel. Une chevelure dorée, d’un auburn brillant, une crinière léonine lui donne un air de sauvageonne. Encadrant un visage aux traits bien droits, délicats, ravissants, ils descendent en cascades échevelées jusqu’à ses hanches au galbe parfait et invitant. Ses iris, de couleur noisette, reflètent une sorte de sauvagerie étrange, attirante, incompréhensible alors que les pupilles de la belle. Accentués d’un lourd fardage auburn, et bordés de longs cils, ses yeux ressemblent à ceux des loups, profonds et empreint d’une supériorité cruelle froide et envoûtante. Ses lèvres, son nez et même ses dents semblent avoir été taillés avec le plus grand soin, comme une poupée de porcelaine. Ces premières sont en forme de cœur, et s’entrouvre sur une rangée de dents d’un blanc nacré, pas tout à fait parfaitement alignées, mais qui s’en soucis ? Des canines plus longues que la moyenne complètent le tout. Sa peau est légèrement dorée et marquée de tatouages tribaux, qui parcourent son dos, un peu plus bas que ses omoplates, ainsi que ses biceps. Tout chez elle suscite la délicatesse, le désir, le pouvoir et même la brutalité. Ses tenues diaphanes dévoilent ses courbes enivrantes et son ventre plat où est tatouée une patte de loup griffue, tel un geste obscène et attirant pointant vers l’ultime atout de sa féminité, l’appel vil et mesquin qui se reflète dans les regards masculins qui se posa sur elle. Habituellement vêtue de robes légères, elle ne craint pas de dévoiler les dons qu’on lui a donnés. Gracieuse, mince et élancée, il faut être aveugle pour ne point tenir compte de son physique. Par contre, lorsqu’elle se transforme, la couleur de ses iris devient plus intense, et la demoiselle se transforme en une créature au pelage blanc comme neige, violent, sauvage.

Caractère: si le diable pouvait prendre forme humaine, ce serait sans doute dans ce corps sujet au désir qu’il s’infiltrerait. D’un égoïsme sans pareille, la belle pense d’abord et avant tout à son propre plaisir, à ce que ces actes peuvent lui apporter, au lit comme à la chasse. Sa nature de lycan fait partie intégrale de son être et elle ne s’en séparerait pour rien au monde. Symbole de force et de puissance, le loup qui la contrôle, dont le sang coule dans ses veines est ce qu’elle a de plus cher. Parce que, oui, lorsque l’on donne aux autres les satisfactions de sa chaire, que l’on agit, tant bien que pour faire le mal, sous les ordres de n’importe quel malfrat qui termine la plupart du temps dans son lit, il ne reste plus rien d’autre mis à part l’estime de soi. Manipulatrice, avide de pouvoir et d’attention, Sherazade est une dominatrice, tout comme elle peut se montrer soumise aux moindres désirs de ceux qui peuvent lui rapporter ce qu’elle veut. Aguichante, elle n’hésite pas à se servir de ses charmes pour obtenir ce qu’elle désire, et ce, à n’importe quel prix. Par contre, une partie de son être réclame un respect continuel pour elle comme pour sa race, au risque d’éviscérer ceux qui oseront profaner de quelconques médisances au sujet des lycans, de ses agissements ou de quoi que ce soit sur lequel elle aura mis le grappin pour en prendre pleinement possession. Le reste, vous le verrez bien assez tôt.

Histoire: À force de jouer avec la vie, celle-ci fini par se venger, de toutes sortes de façons. Bien que la maquerelle soit l’une des plus convoitée en ville, toutes les années qui se sont écoulées depuis son arrivée ici n’ont été que succession de malheurs, de péchés, de crainte. Elle ne le démontre plus parce que ni son cœur ni son âme ne ressent encore une infime parcelle de sentiment. Pourquoi? Parce que les deux ont été souillés, salis, trompés et utilisés. Il n’y a aucun début à son malheur, si ce n’est qu’il commença à sa naissance et qu’elle ne fit que l’aggraver avec l’impression d’être en contrôle de la situation…

17 mai 1715, Vérone


À travers les vitraux, la lumière diffuse des rayons du soleil parcouraient le sol de l’église. L’écho de pas précipités se fit entendre alors qu’une demoiselle entrait en trombe dans le lieu sacré, sa longue robe blanche trainant derrière elle et sa crinière retombant contre ses épaules frissonnantes. Elle traversa le long couloir à la hâte pour se laisser tomber près du vieil homme en s’agrippant à sa toge, les larmes aux yeux et le cœur battant. L’homme baissa les yeux sur la jeune femme tremblante
.

- Mon père… je…

- Qu’y a-t-il mon enfant?

- Je… pardonnez-moi car j’ai péché, mon père, répondit-elle en baissant misérablement la tête.

- Mais, que…

- Cet enfant, dit la jeune femme en serrant son ventre. Mon sang, ma chaire… il… je n’en peut plus! Il…

- Reprenez votre souffle mon enfant…

- Il n’est pas le fils de Sir Daniel, mon père… il…

Le visage du pasteur se ferma soudain, alors qu’il posait sur la jeune femme un regard meurtrier. Il dessina un signe de croix sur son torse puis se défit de son emprise.

- On m’a prise de force! Le compte d’Orcha, mon père… vous le connaissez! Vous savez ce qu’il a fait! Continu-t-elle en baissant les yeux sur son ventre légèrement bombé.

Bien que le pardon pour ce genre de péché ne soit point accordé à cette époque, le prêtre aida la demoiselle à se redresser pour la regarder dans les yeux.

-Vous l’avez tenté… par votre corps, vous avez ainsi éveillé en lui ces désirs inassouvis qu’il a soulagé en vous, mon enfant.

Ainsi donc, c’était de sa faute? On l’avait agressée, violée, et engrossée de façon brutale, illégitimement. Elle le savait... elle avait toujours su que ces situations précaires étaient entièrement de sa faute, mais cela l'amusait de voir que d'autre qu'elle le regretterait à sa place. C'était la deuxième fois qu'une chose pareille lui arrivait. Elle avait fait voeux de se soumettre à la volonté d'un seul homme... mais elle n'appartenait à personne! Ou plutôt, elle n'appartiendrait jamais à un seul homme... la première fois où on l'avait mise enceinte, à l'âge de vingt et un an, elle avait supplié Dieu de lui enlevé ce fardeau, et il l'avait exaucé. Le bébé était mort à la quatrième semaine, et la demoiselle avait repris son existence décadante.

Son visage baigné de larmes était désormais caché par un voile de cheveux bruns. Comme deux personnalités différentes, elle se sentait à la fois coupable de ses actes et désireuse de faire souffrir ceux qui pensaient l’avoir eu.

- Partez.

- Quoi?

- Retournez auprès de votre mari. Vous êtes une fervente croyante, mais cela n’enraye en rien ce qui s’est produit. Vous devez mettre à terme cette grossesse et le père légitime ne sera jamais connu.

En posant ses yeux noisette sur le pasteur, la demoiselle posa une main sur son ventre, puis tourna les talons après s’être courbée devant l’homme, en guise de politesse, de remerciement, puisque son corps ne pourrait servir en gage de gratitude.

20 mai 1715, Propriété de Sir Daniel

Ce qu’il était attirant ce jeune homme qui se tenait bien droit devant elle. Lointaine connaissance de son maître, il était ici pour affaires militaires. En se mordillant l’intérieur de la joue, la demoiselle le suivait en lui présentant les différentes pièces de la demeure, comme le lui avait demandé son mari. Oh, mais quel idiot! Ce vieillard qui se contentait de la tripoter de ses mains flasques et qui s’endormait presqu’aussitôt! Croyait-il qu’elle résisterait aux charmes d’un si bel invité? Ou plutôt, que lui, pourrait résister à ses atouts? Cela faisait trois jours que leurs regards brulants se croisaient, sans que les mains de cet homme ne se pose une seule fois sur sa taille, que ses lèvres n’effleurent les siennes... pourtant, l’attirance entre les deux était véritable. Le petit ventre de la jeune femme n’était guère apparent, si l’on n’y tenait pas trop attention. Et en effet, le jeune homme n’y portait guerre attention. Ce que la belle ignorait toutefois, c’est qu’il n’était pas seulement qu’un homme. Ses yeux… ses yeux couleur des montagnes, d’un gris pur, froid et attirant… comme celui des loups. Un lycan… un lycan qui l’attirait de plus en plus. D’autant plus que cela était réciproque. C’est au milieu d’un couloir désert qu’il se décida enfin à s’emparer de sa bouche, à l’enserrer de ses bras et a retrousser avidement les voiles de sa robe et à prendre brutalement possession de la jeune femme, tandis qu’un sourire d’extase ourlait les lèvres de cette dernière alors qu’elle avait pleinement conscience de ce que ce geste ferait sur le petit être sans forme qu’elle portait en elle. Un plaisir atroce et enivrant déferla en elle au moment où les reflets d’une lune pleine et presque rouge filtraient à travers la fenêtre. L’homme loup se détacha de la demoiselle, pour poser un regard brillant, perçant sur elle tout en reprenant son souffle.


- Pardon, murmura-t-il en esquissant un sourire qui fit comprendre à Sherazade que ses excuses ne s’attachaient guère aux actes qu’il avait fait, mais bien à ce qu’il ferait.

Ce qui suivit, encore aujourd’hui, la belle a du mal à le rappeler. Des hurlements, une bête immence, les cris des arrivants, alertés par le bruit, la force brute de l'animal qui s'empara d'elle, puis une douleur atroce, et enfin, le néant.

~°~°~°~°~°~

Pourquoi l'avait-il fait? Pourquoi l'avait-il choisis pour faire d'elle l'une des siennes? Une femme loup... le lycan fut tué par les habitants du domaine et la jeune femme fut emportée à ses cartiers, alors que ses ébats avec le jeune homme passèrent pour un viol, puisque quelques jours plutard, alors qu'elle se reposait toujours, elle fit une fausse couche. Sa robe tachée de sang, son ventre emplie d'une douleur énorme... bien que son visage exprima une tristesse constante, il n'en était rien... on l'avait avortée sans le vouloir, on l'avait libérée de ce fardeau. En plus, on lui avait fait cadeau d'un don dont elle serait fiere de porter. Une semaine après sa transformation, la demoiselle se leva enfin, et décida que tout dans sa vie changerait du tout pour le tout. À l'aide d'une dague en argent, elle assassina son maître, qui n'avait cessé depuis quatre longues années de s'emparer de son corps, d'y poser ses mains flasques, et tout le reste. Là, elle quitta la ville, alors que sa tête fut mise à prix lorsque le meurtre fut reconnu. Personne ne la revit. On pensa qu'elle était morte, mais Sherazade parcourait les villages, les villes, vagabondant telle une déesse d'un soir. D'aventures en aventures, elle pris pleinement conscience de ses dons extraordinaires et continua ainsi, malgré qu'elle fut bannie par l'Eglise et qu'on tenta à mainte reprises de la mettre au bucher. Ici, à Blackwood, elle a enfin trouvé un coin tranquille, où elle peut enfin s'épanouir comme la demoiselle qu'elle aurait du être depuis bien longtemps. Si vous la cherchez, présentez vous à l'auberge fantôme, la maison close de la ville. Sherazade sera là pour vous accueillir comme il se doit. Prenant de temps à autres certains contrats de meurtres, ou de simples fantasmes, elle se contentera d'obéir à toutes les demandes qui lui rapporteront gros. Cependant, faites attention de ne point tomber pour de bon entre ses griffes... elle est plus que dangereuse...


Inventaire: Rien en particulier...

Armement: Son corps, ses griffes et ses dents ^^

Code: tongue
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Allyson
Admin /Artiste-Chorégraphe/ Fille du maire
Allyson


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Date d'inscription : 18/04/2007

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MessageSujet: Re: Sherazade   Sherazade Icon_minitimeVen 28 Déc - 13:49

Validée, lou-lou numéro deux XDRazz
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Sherazade
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